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Poèmes des Hauts de Pamatai

Poèmes des Hauts de Pamatai
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27 décembre 2007

le ver de terre

L’autre soir, en m’endormant, après un dernier verre,

Je fis la connaissance d’un jeune ver de terre.

Je m’étais allongé sur l’herbe de mon pré

Et sur un corps menu, n’ayant pu l’observer.

Je ressentis soudain, au long de ma poitrine,

Courir je ne sais quoi, d’infime et minime.

Dans un premier réflexe, je faillis l’écraser,

Ma main s’arrêta net pour ne pas le briser.

Cet  être minuscule sembla me regarder,

Et me dire, ami, tu viens de me sauver.

Ne crois pas, cependant, que je m’en souviendrai.

Lorsque ton corps viendra en terre reposer,

Ta chair, tes ossements, seront mes plats du jour.

Je prendrais pour dessert un reste de tes joues.

Durant plusieurs années, ma nombreuse famille,

Se nourrira de toi, chairs et os en guenilles.

Je te remercie donc de m’avoir épargné,

Mais je te mangerai sans le moindre regret.

Tu auras vu, lecteur, là, quelques ressemblances

Avec le gérant humain, dont les humbles puissances,

Font les rois, les ministres, et autres présidents,

Qui tous seront mangés par les vers dévorants.

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27 décembre 2007

Les envahisseurs

Ils étaient des milliards, menus comme des insectes.

En quelques heures à peine, maîtres de la planète,

Aucune arme humaine ne put les arrêter.

La bombe nucléaire fut pour eux un jouet.

Les nations, affaiblies par les guerres internes,

Ne purent résister au nouveau phénomène.

L’homme avait tou prévu, sauf l’attaque soudaine

D’une entité venue d’une terre lointaine.

Un messager, pourtant, parlant la langue humaine,

Proposa de sauver notre espèce vilaine.

Votre terre, dit-il, à côté de la notre,

Ressemble à un dé que tiendrait un cloporte.

Pourtant nous ne formons qu’une seule nation,

Et pour le bien commun, tous nous nous unissons.

Nous vous proposons donc d’effacer vos frontières

Et d’arrêter enfin vos guerres meurtrières.

Nous vous donnons un an pour sauver votre espèce.

Passé ce délai, avec force, sans faiblesse,

Nous vous détruirons tous, et votre terre bleue

Deviendra pour les nôtres un jardin dans les cieux.

27 décembre 2007

L'extra terrestre

Il en était ainsi depuis le premier siècle.

Les hommes, enfermés dans leur planète, en cercle,

Au lieu de s’entraider, s’affrontaient constamment.

Les guerres et les conflits étaient ainsi constants.

Il fallait à cela quelques causes profondes

Que ne pouvaient savoir ni les eaux, ni les ondes.

Les premières, parfois, contre eux s’insurgeaient.

Les secondes, en renfort, jamais ne se taisaient.

Et les siècles passaient en conflits planétaires.

Un jour, pourtant, un être, venu d’une autre terre,

Déclara aux humains, je vous réconcilie,

De votre obéissance, il faut mettre le prix

Il vous faut déclarer sur ce vieux parchemin,

Que vous ne tuerez plus les hommes ni les chiens,

Mais que vous limiterez des deux la naissance.

Vous recevrez alors les prix de na reconnaissance.

27 décembre 2007

L'extra terrestre

Il en était ainsi depuis le premier siècle.

Les hommes, enfermés dans leur planète, en cercle,

Au lieu de s’entraider, s’affrontaient constamment.

Les guerres et les conflits étaient ainsi constants.

Il fallait à cela quelques causes profondes

Que ne pouvaient savoir ni les eaux, ni les ondes.

Les premières, parfois, contre eux s’insurgeaient.

Les secondes, en renfort, jamais ne se taisaient.

Et les siècles passaient en conflits planétaires.

Un jour, pourtant, un être, venu d’une autre terre,

Déclara aux humains, je vous réconcilie,

De votre obéissance, il faut mettre le prix

Il vous faut déclarer sur ce vieux parchemin,

Que vous ne tuerez plus les hommes ni les chiens,

Mais que vous limiterez des deux la naissance.

Vous recevrez alors les prix de na reconnaissance.

27 décembre 2007

Les envahisseurs

Ils étaient des milliards, menus comme des insectes.

En quelques heures à peine, maîtres de la planète,

Aucune arme humaine ne put les arrêter.

La bombe nucléaire fut pour eux un jouet.

Les nations, affaiblies par les guerres internes,

Ne purent résister au nouveau phénomène.

L’homme avait tou prévu, sauf l’attaque soudaine

D’une entité venue d’une terre lointaine.

Un messager, pourtant, parlant la langue humaine,

Proposa de sauver notre espèce vilaine.

Votre terre, dit-il, à côté de la notre,

Ressemble à un dé que tiendrait un cloporte.

Pourtant nous ne formons qu’une seule nation,

Et pour le bien commun, tous nous nous unissons.

Nous vous proposons donc d’effacer vos frontières

Et d’arrêter enfin vos guerres meurtrières.

Nous vous donnons un an pour sauver votre espèce.

Passé ce délai, avec force, sans faiblesse,

Nous vous détruirons tous, et votre terre bleue

Deviendra pour les nôtres un jardin dans les cieux.

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27 décembre 2007

le ver de terre

L’autre soir, en m’endormant, après un dernier verre,

Je fis la connaissance d’un jeune ver de terre.

Je m’étais allongé sur l’herbe de mon pré

Et sur un corps menu, n’ayant pu l’observer.

Je ressentis soudain, au long de ma poitrine,

Courir je ne sais quoi, d’infime et minime.

Dans un premier réflexe, je faillis l’écraser,

Ma main s’arrêta net pour ne pas le briser.

Cet  être minuscule sembla me regarder,

Et me dire, ami, tu viens de me sauver.

Ne crois pas, cependant, que je m’en souviendrai.

Lorsque ton corps viendra en terre reposer,

Ta chair, tes ossements, seront mes plats du jour.

Je prendrais pour dessert un reste de tes joues.

Durant plusieurs années, ma nombreuse famille,

Se nourrira de toi, chairs et os en guenilles.

Je te remercie donc de m’avoir épargné,

Mais je te mangerai sans le moindre regret.

Tu auras vu, lecteur, là, quelques ressemblances

Avec le gérant humain, dont les humbles puissances,

Font les rois, les ministres, et autres présidents,

Qui tous seront mangés par les vers dévorants.

5 décembre 2007

Ouverture de mon album de poèmes - le 5 décembre 2007

Bonjour, Ia Ora Na,

En ce jour béni qui voit la première publication de morceaux choisis de mes pensées poétiques, je vous salue et vous embrasse lecteurs et lectrices, heureux êtres qui partagez avec moi l'attrait des mots mis en rythme et des maux mis en mots.

Bonne lecture, bonne plongée dans le monde obscur des idées d'autrui qui trouveront, j'en suis sûr, un écho dans les votres et sauront animer à tort ou à raison un peu de l'étincelle de vie qui nous est commune.

Votre respectueux serviteur, poète inconnu

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